Paroles d'auteurs
La SACD, ce sont ses auteurs et autrices qui en parlent le mieux !
Julie Annen
Autrice de théâtre et metteuse en scène
« Le travail d’auteur est une traversée en solitaire, d’un espace encore inconnu et vierge : la page blanche. Tout au long de chaque "voyage en création", il m’est nécessaire de tromper cette solitude en me faisant croire que je ne suis pas toute seule. Le réseau d’auteurs que m’offre la SACD me permet de rencontrer beaucoup de gens qui sont tout autant de soutiens que d’occasions d’émulation. Ainsi, perdue au milieu de ma page, j’aperçois au loin, seuls dans leurs barques, d’autres navigateurs. Et la somme de toutes ces embarcations rend ma solitude moins lourde à transporter. »
« Aujourd’hui encore, beaucoup d’auteurs ne sont rémunérés qu’à partir de la diffusion de leur oeuvre. C’est en tout cas ce qui se passe souvent dans les Arts vivants. Aussi, la participation de la SACD à la déclaration des œuvres est-elle fondamentale pour que notre travail de création soit reconnu et soutenu ! Sans notre collaboration à tous, l’écriture de textes contemporains ne serait pas possible. »
Photo © Centre des Écritures Dramatiques - Wallonie-Bruxelles
Jean-Pierre Dardenne
Cinéaste
« Mon adhésion à la SACD et à la SCAM m’apporte la certitude que mes droits sont bien gérés, bien défendus et donc que je peux entièrement me consacrer à mon travail et en espérer de justes rémunérations. »
« Que [les opérateurs culturels] fassent confiance au sérieux et à l’efficacité de notre société d’auteurs. »
Photo © Christine Plenus
Luc Dardenne
Cinéaste
« Notre adhésion à la SACD et la Scam nous apporte du temps pour nous consacrer à notre travail. Sans vous, je ne sais pas comment je ferais. Vous nous êtes précieux. »
« La SACD et la SCAM sont notre meilleur intermédiaire, les représentants des auteurs, qui ont notre confiance totale. »
Bernard Halut
Scénariste et réalisateurs pour le cinéma et la télévision
« Au-delà de la perception et du versement des droits d’auteur dont je serais incapable de m’occuper individuellement, la SACD est à mes yeux un vrai syndicat d’auteurs qui défend leurs droits mais aussi leur avenir en anticipant les problèmes sans cesse renouvelés que nous réserve l’évolution du paysage audiovisuel de plus en plus virtualisé.
Concrètement, il y a quelques années, la SACD m’a octroyé une bourse pour aller au Fipa à Biarritz présenter un de mes projets de série télévisée et pour rencontrer des professionnels de l’audiovisuel français. Cet échange a été très motivant pour ma carrière et essentiel pour élargir mon horizon professionnel.
J’ai aussi pu bénéficier régulièrement des conseils juridiques de la SACD avant de signer des contrats avec des producteurs. J’ai aussi participé à un séminaire de négociation de contrats, proposé par la SACD, au cours duquel j’ai découvert plein de trucs et astuces bien utiles dans les contacts avec les producteurs et distributeurs.
J’ai répondu également à de nombreuses invitations à des activités culturelles où la SACD était partenaire et ce sont toujours des débats très intéressants pour l’avenir de notre travail.
Grâce à la ténacité de la SACD, depuis peu de temps, le droit d’auteur bénéficie enfin d’un système de taxation juste alors que pendant des années mes droits, comme ceux de tous les auteurs belges étaient taxés au tarif maximum.
Le gestion financière que défend la SACD garantit aux auteurs d’avoir un retour financier pour leurs oeuvres ce qui est essentiel pour permettre aux auteurs de pouvoir vivre de leur créativité.
Dans mon cas spécifique , le droit auteur a été un stimulant supplémentaire à la créativité de mon écriture pendant les 15 années de Bla-Bla. J’aurais pu me contenter de simplement réaliser les émissions pour la RTBF, sans plus. Grâce à ce stimulus financier qui s’est ajouté à ma passion artistique, j’ai eu la motivation d’offrir plus à la RTBF en créant un personnage très populaire et de très nombreuses histoires qui ont fait la notoriété de la chaine publique belge au niveau de la jeunesse pendant toutes ces 15 dernières années. C’est donc un excellent moyen pour un opérateur culturel d’encourager ses auteurs à créer, à innover, à inventer, à s’investir à fond dans des projets qui, de ce fait, auront plus de chance d’avoir du succès que d’autres projets où les auteurs sont négligés financièrement et moralement (puisque en ne leur versant pas de droits d’auteurs, ils sont non reconnus comme auteurs à part entière). »
Retrouvez le parcours de Bernard Halut sur Bela.
Photo : DR.
Yves Hanchar
Réalisateur et auteur dramatique
« La SACD et la SCAM jouent un rôle très important dans un environnement de plus en plus complexe pour les auteurs, qui sont par définition isolés, indépendants et sans conseillers face à leurs interlocuteurs. Notamment pour tout ce qui concerne les contrats, la fiscalité, la défense du droit d’auteur, l’information en ce qui concerne mon activité. »
« Sans cette rémunération [droits d’auteurs perçus par la SACD et la SCAM], il me semblerait totalement impossible de poursuivre mon activité : elle constitue plus de 50% de mes revenus. Je suis indépendant : ces moyens me permettent de subsister et de continuer à créer, à écrire, à réaliser lors des longues périodes (quelquefois 2 à 3 ans !) où aucune autre source de revenu n’est imaginable. »
Photo : D.R.
Hélène Pirenne
Autrice de théâtre visuel
« Voilà quelques années que je suis membre de la SACD. Cette adhésion a été le fruit d’une réflexion.
La nature première de ce choix fut la protection de mes créations. Rapidement, la défense du métier d’auteur de théâtre visuel a pris le pas sur mon premier motif d’adhésion.
L’écriture en théâtre visuel doit être valorisée dans un secteur (Arts de la Rue) qui cherche encore à reconnaître (moralement et financièrement) l’ensemble des compétences nécessaires à la réalisation d’un spectacle.
Actuellement, je suis auteur des spectacles que j’interprète et adhérer à la SACD est rappeler sans cesse que derrière l’interprète il y a un auteur qui cherche entre dramaturgie, construction scénique, rythmique, psychologie de personnage et sociologie.
Même si l’improvisation est cruciale, une grande part de mon métier va au-delà de ce travail.
Nous écrivons les gestes, les silhouettes, les mots, nos rapports publics, les changements de rythme, les états, les élans et les tentatives de nos personnages. Nous cherchons comment offrir nos thématiques et nos regards sur le monde. Seule l’écriture (sous formes variées) nous permet d’aiguiser nos créations.
La SACD est aussi un lieu où une part de mes questions d’artiste peuvent être accueilles. Et vue l’extrême exigence administrative de nos métiers, cela me semble important à souligner :
. des conseils lors de pré-production (évaluation et répartition des droits),
. des conseils en juridiction,
. des conseils en fiscalité.
Ces droits d’auteur améliorent mon quotidien de créateur. Moralement et matériellement. »
Hélène Pirenne a notamment écrit et créé les spectacles suivants :
Discrètement : Mime burlesque inspiré du cinéma muet
Post-Scriptum : Spectacle visuel (marionnette, corps et théâtre d’objet)
Vent du Nord : Jeu masqué (masques complets)
Photo : © Théâtre du Sursaut